Thursday, November 6, 2008

José Herrera


On peut dire que jusqu’à maintenant, il y a eu deux phases dans l’œuvre de José Herrera. La première a été développée au Mexique, quand il habitait là-bas, dans laquelle on retrouve une approche plus forte avec les éléments de la nature. La deuxième phase s’est développée une fois déménagé à Québec. Ses sujets sont dans cette phase plus intimes, davantage lier à l’introspection, à vouloir approfondir la psychologie de ceux-ci.

Il dit que les couleurs n’ont pas la même énergie au Québec qu’au Mexique ce qui est facile à expliquer. Dans son pays d’origine, la lumière du soleil y est présente presque toute l’année, celle-ci arrive directement sur la toile et c’est avec cette lumière qu’il travaille, qu’il compose. Ici il utilise la lumière indirecte ou artificiel. L’œil perçoit donc d’autres tonalités dans les couleurs.

Cependant, une chose qui est constamment présente et qui caractérise son travail, est l’humour, qui est parfois même, un peu noir. L’humour tout en nous faisant rire peut nous faire également réfléchir. Nous vivons dans un monde de contradictions, c’est ce que l’artiste veut démontrer dans son travail. C’est-à-dire comment un même sujet peut avoir plusieurs interprétations et significations à la fois. Il aime alors rire de ces paradoxes.

Du 31 maI au 13 juin au café-bistro Le 4222
Vernissage collectif le 3 juin au cours d’un 5 à 7 au café-bistro

(Jaques Bélanger, Parcours Magazine)

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